L’Ehpad, un lieu de vie…
L’Ehpad se doit d’être pour les résidents qui y entrent, une nouvelle maison, le cœur d’un lieu de vie. C’est pourquoi nous tentons dans nos établissements de maintenir une dimension sociale forte, favorisée par les liens qui se tissent avec les équipes qui y travaillent, les autres résidents qui y vivent mais aussi avec l’extérieur qui interagit.
Pendant le confinement la vie continue
Pendant le confinement de nos résidents dans leur chambre, nous redoublons de vigilance pour maintenir cette dimension sociale et ces gestes quotidiens. Mais bien plus que nos gestes, nous maintenons les petits instants de vie qui font que la journée est moins longue, moins lourde à vivre, sans voir les autres résidents, sans voir sa famille. L’équipe se répartit les tâches et propose à chaque résident un instant de vie partagé, ne manquant pas d’idées et d’astuces. Son sens de la solidarité étant dans ce moment d’autant plus prégnant.
De petits instants de vie qui redonnent du souffle
Ici un parcours de marche improvisé entre le lit et la porte de la chambre, une petite séance de gym individuelle face à la fenêtre, là un shampoing-brushing réalisé par une aide-soignante. Puis un repas de couloir qui supplante le repas des voisins ! C’est ainsi que des résidents installés sur le pas de porte de leur chambre prennent leur repas, un plateau sur les genoux pour voir la voisine d’à côté. Puis l’après-midi de petites promenades se font dès que le soleil pointe son nez dans les jardins autours de la résidence. Les activités se transportent ainsi dans les chambres. Des soignants ou agents de service, amateurs de musique apportent leur instrument pour jouer quelques notes, les tablettes pour des quizz circulent, portées par les animateurs, les psychologues…qui d’étage en étage, font des centaines de pas pour permettre que parent et enfant ou conjoint se parlent et se voient. L’Ehpad tout entier, telle une ruche permet tous ces instants qui font la vie.